Alors que les risques de catastrophe écologique augmentent de jour en jour et que la COP21 tente de trouver un accord pour réduire le risque climatique, les messages reçus par Hanna Dallos en 1943-44 n’ont-ils pas quelque chose à nous dire sur un problème qui n’était pourtant pas encore à l’ordre du jour il y a 72 ans ? Les dommages à la nature n’ont-ils pas à voir avec la conception erronée que l’homme s’est faite de sa place dans l’univers et avec son incapacité à dépasser son ego, sujets précisément au centre de l’enseignement dispensé par les anges ?
Face à ces questions, des membres d'Adda ont initié une réflexion qui va se prolonger en 2016. S’inspirant de la pédagogie angélique, ils vont tenter de répondre personnellement avant de mettre en commun les fruits de leur relecture des Dialogues avec l’ange. Voici un aperçu des premières contributions reçues :
Ce qui est tout à fait nouveau de nos jours, c’est que pour la première fois dans notre histoire humaine, notre déséquilibre intérieur devient visible à l’extérieur.
Comment se guérir alors ?
Ne porter remède que du dehors ne suffit pas, car l’emballement du feu extérieur dû à l’échauffement climatique n’est que le dérèglement de tout le reste (air, terre, eau), qui eux-mêmes ont leur source ailleurs… Ce sont les conséquences et non la cause.
MH-L
Dire que Dialogues avec l’ange est un enseignement « spirituel » n'exprime pas suffisamment sa dimension cosmique, matérielle, humaine. Les anges nous mettent en garde : il ne s’agit pas pour l’homme de « s’élancer dans l’esprit » en se défaisant de la matière, comme le proposent certaines voies spirituelles, mais d’être le pont entre matière et esprit, pour les relier et faire naître « la matière nouvelle, la Matière-Lumière ».
Le mot « matière » est à comprendre ici au sens large. Le vivant, qu’il soit végétal, animal ou humain, fait partie du monde de la matière. Mais dans l’homme, la matière se spiritualise. L’homme est à la charnière entre les deux mondes, à la fois créature pétrie de matière et créateur pétrissant la matière. Il ne peut s’accomplir en se cantonnant à une rive : ni en misant tout sur la matière, ni en aspirant à une existence désincarnée. Il est le pont qui relie en s’appuyant sur les deux rives.
EL
Vous pouvez envoyer votre contribution à info (arobase) ad-dialoguesange.org
Voir aussi : Gitta Mallasz : « Je souffre avec la Terre » et En 1943, des anges parlaient déjà d’écologie
Crédit photo : Wayne Stadler