L’exposition des œuvres de Bang Hai Ja au Centre Culturel Coréen de Budapest a créé l'événement en Hongrie. Devant de nombreux journalistes et photographes, réalisateurs radio et TV, Hai Ja a remercié les êtres de Lumière qui l’ont enseignée à travers les Dialogues avec l’ange. Elle a précisé que chacune de ses peintures exposées est inspirée de cette expérience qui a eu lieu en Hongrie voilà 70 ans.
Puis la foule des visiteurs a rempli la grande galerie et les autres salles d’exposition, où on circulait avec difficulté. Dans un recueillement silencieux, les Hongrois découvraient la richesse du message, révélé et transmis par Bang Hai Ja. Puis, dans la salle de spectacle, une troupe de danseuses coréennes a ébloui le public. Et pour terminer, la gastronomie coréenne a régalé les visiteurs jusqu’à la fermeture du Centre, bien au delà de l'horaire prévu.
Deux jours après le vernissage, une rencontre avec l’artiste a rassemblé une trentaine de personnes. Les admirateurs des oeuvres de Bang Hai Ja étaient invités à rencontrer l’artiste samedi après-midi au Centre culturel coréen. Son parcours artistique a été présenté au public hongrois par Marguerite Kardos, qui a également rappelé l’histoire des Dialogues avec l’ange et évoqué les activités d’Adda.
Hai Ja a exprimé sa joie d’être accueillie si chaleureusement en Hongrie et souligné la fraternité profonde et l’union d’âme qui relient la Corée à la Hongrie. Il y a 25 ans, la Hongrie était le premier pays de l’Est à établir des relations diplomatiques avec la Corée. Emue par ce souvenir, elle a remercié la Hongrie d’avoir accueilli environ 1500 orphelins coréens pendant la guerre, entre 1952 et 1954.
Devant les Quatre Messagers, symbolisés par des bougies, Hai Ja a rendu grâce à Hanna, Lili, Joseph et Gitta, aux Anges pour leur enseignement qui l’inspire depuis plus de trente ans. Elle a raconté sa rencontre avec les Dialogues avec l'ange dès sa parution en 1976. Depuis, elle s’en nourrit quotidiennement avec son mari Alex. Ils sont en train de terminer leur traduction en coréen et viennent de publier Morgen-Aube.
Puis Hai Ja a confié au public hongrois, suspendu à ses lèvres, sa première expérience de la lumière. À l’âge de 8 ans, au bord du ruisseau familial, elle a perçu le scintillement de la lumière. Longtemps, elle a contemplé la danse fugitive de la lumière dans l’eau illuminant les cailloux, les herbes. Cette lumière a résonné avec son âme. Elle est entrée en communion avec elle. Plus tard, elle a pensé que c’était une graine de lumière semée dans son coeur.
Adulte, dans l’un de ses rêves, Hai Ja peignait sur un très grand tableau le scintillement de la lumière de la mer. Tout à coup, elle s’est aperçue qu’une AUTRE main peignait à côté d’elle. Alors, elle a suivi cette main, les deux mains se sont réunies et n’ont fait qu’une seule main pour peindre la lumière. Le tableau était inondé de scintillements de lumière qui formaiemt des ondulations se propageant à la surface. L’eau bougeait. Dans sa création, Hai Ja suit ce chemin de lumière.
Pour elle : "Peindre une graine de lumière, c’est semer la joie, la paix et l’amour".
Ensuite, les auditeurs ont posé des questions sur sa technique de peinture. Hai Ja a expliqué qu’elle avait cherché une technique qui lui permettrait de rendre la peinture transparente et vivante. Elle peint recto et verso avec des pigments naturels à base minérale et végétale sur du papier de mûrier. Ainsi la nature respire à travers ses tableaux.
MK
On peut contempler les bleus flamboyants et les espaces cosmiques de Bang Hai Ja au Centre culturel coréen de Budapest jusqu’au 20 mars.