Gitta Mallasz : « Je souffre avec la Terre »

07/11/2015

Extrait de l'interview de Gitta Mallasz par Michel Cazenave dans son film Le Scribe des anges : Michel Cazenave : On a l’impression que pour vous, la nature est presque … Continuer la lecture de « Gitta Mallasz : « Je souffre avec la Terre » »

Extrait de l'interview de Gitta Mallasz par Michel Cazenave dans son film Le Scribe des anges :

Michel Cazenave : On a l’impression que pour vous, la nature est presque un être vivant.

Gitta Mallasz : C’est moi-même, si je peux le dire, c’est moi-même. Je sens une relation beaucoup plus forte avec la nature qu’avec les hommes. (La nature), c’est comme mon corps.

M.C : On a l’impression que vous avez une sorte d’intimité là.

G.M : Oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui. C’est très curieux…, c’est très curieux, mais je souffre avec la Terre. Ce n’est pas seulement un avantage, je souffre surtout maintenant, mon Dieu. Je souffre dans mon corps, instinctivement, ce n’est pas dans la tête.

M.C : Et vous sentez que l’homme a des devoirs vis à vis de cette Terre qui la porte ?

G.M : Oui, oh la la ! Oh la la ! Il est responsable ! Autrement, il va périr, s’il ne prend pas soin de la Terre, - c’est notre base.

M.C : Et vous avez l’impression, si je vous suis bien, qu’il y aura une sorte de communion générale, si on peut dire entre les…

G.M : Oui, oui, oui, oui, oui, oui, les gens vont s’éveiller à leur responsabilité envers la Terre, comme au même endroit qu’ils s’éveillent à la responsabilité vers l’Ange, vers la Lumière. C’est toujours vers le haut et vers le bas en même temps. C’est un même
mouvement et l’homme est au milieu.

M.C : Mais alors, de mener cette vie comme ça dans laquelle vous allez d’effort en effort et en même temps de progrès en progrès, c’est quelque chose qui vous rend joyeuse ?

G.M : Oui bien sûr, c’est formidable, c’est une aventure ! Je ne comprends pas pourquoi les
gens sont tellement malheureux. Ils se plaisent dans leur malheur. Chaque malheur montre où nous pourrions sortir de notre malheur. Donc, si on le regarde le malheur, ça devient une bénédiction, c’est toujours activant. Les gens disent : « Oh nous, c’est terrible ! C’est la société qui est responsable, ce sont les parents qui sont responsables. » Tout le monde est responsable, sauf soi-même.

M.C : Justement, d’avoir retrouvé votre vocation de devenir responsable de vous-même…

G.M : Oui,

M.C : parce que l’Ange vous dit de devenir responsable…

G.M : Oui.

M.C : Ca vous donne, comme ça, une espèce de gaîté dans la vie ?

G.M : Mais naturellement, naturellement ! Et encore ! L’Ange nous enseigne d’aimer la Terre, d’aimer les produits de la Terre, de vivre une vie joyeuse. L’Ange dit « La joie est l’air du Monde Nouveau. » Donc les pleurnicheries comme un torchon mouillé : « Ah, mais moi, je ne suis rien, moi je ne réussis pas », ça l’Ange en est agacé.