Les Dialogues avec l’Ange se situent au-dessus de tout clivage religieux, au-delà de toutes les religions au sens institutionnel de ce terme.
Sur cette question fondamentale, l’Ange est très clair :
« Chaque culte rendu à Dieu,
chaque religion ne sont que cadre.
…
Ce qui est insaisissable, c’est cela l’Unique Réalité.
Tout le reste n’est que cadre. »
(Dialogues avec l’Ange, Entretien 76, page 342)
« TOUTE FORME, RELIGION NE SONT PAS NOTRE VOIE »
(Dialogues avec l’Ange, Entretien 24 avec Lili, page 144)
Aucune religion ne saurait donc légitimement s’approprier ce message.
Pour autant, les Dialogues avec l’Ange ne s’opposent pas aux religions. Ils n’incitent pas les lecteurs à se détourner de leur éventuelle pratique religieuse. Simplement, ils marquent rigoureusement la distinction à faire entre un enseignement spirituel qui s’adresse directement à la personne et les Églises-institutions.
Spiritualité et pratique religieuse ne s’opposent pas, ne s’excluent pas mais doivent garder chacune leur indépendance.
Si le message des Dialogues avec l’Ange se place en dehors de toute religion, il fait néanmoins souvent référence aux grandes traditions et enseignement spirituels qui inspirent certaines religions.
En particulier les références directes aux paroles, aux actes et à la Personne elle-même de Jésus-Christ sont nombreuses et fréquentes.
C’est là un fait qui peut être interprété de différentes manières mais qui ne peut pas être ignoré.
Il n’implique évidemment pas que les Dialogues avec l’Ange s’inscrivent dans l’une des religions chrétiennes, mais un lecteur chrétien vibrera souvent en retrouvant des paroles qui lui sont familières. [1]
De même le lecteur dont « l’âme tressaille [2] » de joie devant les paroles sublimes des grands mystiques soufis sentira – quelle que soit sa religion – une résonance, une harmonie profondes entre ces paroles et les Dialogues avec l’Ange, en particulier lorsque l’Ange chante l’union de l’Homme avec Dieu, l’Unicité, le UN.
En remontant encore plus loin dans le passé, la Quête des grands initiés – hommes et femmes de Lumière – qui ont construit et sacralisé les sanctuaires mégalithiques pour chercher à relier la terre et le Ciel, à faire le lien entre matière et Lumière, s’inscrit déjà dans le droit fil d’un des plus importants leitmotivs des Dialogues avec l’Ange.
L’enseignement des Dialogues avec l’Ange a une portée universelle.
Il nous invite à dépasser complètement la confrontation habituelle – souvent conflictuelle et douloureuse – entre le prophétisme et l’institution.
Il donne sens à l’existence humaine en nous éveillant, en nous appelant avec force à la prise de conscience de la Tâche à laquelle nous sommes tous appelés à contribuer, chacun selon notre Chemin, selon notre Individualité : faire naître le « Monde Nouveau ».
Il est important aussi d’affirmer avec force que Les Dialogues avec l’Ange ne sauraient en rien cautionner une quelconque pratique sectaire. Gitta Mallasz, la seule survivante des quatre amis hongrois qui ont reçu cet enseignement, et qui n’a eu de cesse de le faire connaître, n’a cessé de répéter jusqu’à ses derniers jours qu’elle n’avait rien d’un gourou, qu’elle n’avait aucun disciple et qu’elle n’était que le scribe des Dialogues.
[1] Il arrive que l’Ange donne une force et une saveur particulières à certains passages du message évangélique en s’exprimant dans un langage moderne, celui du XXème siècle. À un auditeur qui lui demandait « quel rapport y a-t-il entre l’évangile et les Dialogues avec l’Ange ? » lors d’une de ses conférences, Gitta Mallasz s’était entendue répondre simplement « 2000 ans ! »
[2] Dialogues avec l’Ange, Entretien 86, page 372